Impacter son ADN par son environnement

Impacter son ADN par son environnement

L’environnement joue un très rôle dans notre progression physique ou notre état psychologique.

Il a été démontré par l’épigénétique qu’il est possible d’influencer notre ADN par son mode de vie, son environnement, le stress et l’alimentation.

C’est ce qu’on appelle l’épigénétique.

L’épigénétique, c’est l’étude de la modification de l’expression de nos gènes en fonction de son environnement et d’autres facteurs comme le stress, la façon de penser, les activités, et tout ce qu’on fait tout depuis la naissance.

Il faut savoir que nos gènes constituent seulement 2% de notre ADN.

On appelle cela l’ADN codant, c’est lui qui est responsable de la personne que nous sommes.

Comme notre sexe, la couleur de nos yeux, notre physique, notre personnalité, etc.

En effet, nous pouvons entendre ceci très souvent :

« Je suis en surpoids, mais ce n’est pas de ma faute, c’est de famille. »

« Dans ma famille, tout le monde a des problèmes cardiaques, je ne pourrai pas l’éviter. »

« Mon père est chauve, je le deviendrai forcément. »

C’est comme si une malédiction s’abattait sur eux à jamais.

En réalité, ce n’est pas le cas.

Pour y croire et y remédier, il faut comprendre les choses, le pourquoi du comment.

La maladie, ça ne nous tombe pas dessus par hasard au coin de la rue.

L’épigénétique, c’est la grande révolution de la biologie de ces 10 dernières années.

Les prix Nobel fleurissent sur ce sujet qui met UN ÉNORME coup de pied dans la fourmilière.

Pour résumer, l’épigénétique c’est l’étude de la modification de l’expression de nos gènes en fonction de notre environnement direct.

Nos gènes constituent seulement 2% de notre ADN.

On appelle cela l’ADN codant, c’est lui qui est responsable de la personne que nous sommes.

→ Notre sexe, la couleur de nos yeux, notre physique, notre personnalité etc.

Qu’en est-il des 98 % d’ADN restants ?

N’étant pas constituée de gènes, les chercheurs pensaient qu’elles ne servaient à rien et l’appelaient « Junk DNA : ADN poubelle ».

Avec l’épigénétique, on s’est rendu compte que ces 98% d’ADN « poubelle » sont en réalité directement responsables de l’expression de nos gènes (les 2% codants).

Et leur activité est directement influencée par notre environnement, notre mode de vie et nos habitudes !

✓notre alimentation

✓notre niveau d’activité physique

✓notre rythme de vie (stress, sommeil)

✓notre environnement social et matérielle

✓ nos émotions et notre façon de pensée en général

Modifier son ADN avec l’entraînement physique

Des chercheurs ont rapporté dans le journal Cell Metabolism avoir découvert que quand des hommes et des femmes en bonne santé, mais inactifs, font de l’exercice pendant une poignée de minutes, cela produit des changements immédiats dans leur ADN.

Peut-être même plus étonnant, l’étude suggère que la caféine avalée le matin pourrait aussi influencer les muscles pratiquement de la même façon.

Le code génétique sous-jacent au muscle humain n’est pas modifié avec l’exercice, mais les molécules d’ADN à l’intérieur de ses muscles sont chimiquement et structurellement altérées de façons très importantes.

Ces modifications de l’ADN en des points précis apparaissent être des événements précoces dans la reprogrammation génétique du muscle pour la force et, de façon ultime, dans les bénéfices structurels et métaboliques de l’exercice.

Nos muscles sont réellement plastiques.

Nous disons souvent nous somme ce que nous mangeons.

Et bien les muscles s’adaptent à ce qu’on fait quotidiennement.

Si tu ne les utilises pas, tu les perds, et c’est un des mécanismes qui permet à ce phénomène de se produire.

Les modifications en question sont connues comme étant des modifications épigénétiques et qui impliquent le gain ou la perte de marqueurs chimiques sur l’ADN au-delà et de ce côté-ci de la séquence familière des A, G, T et C.

La nouvelle étude montre que l’ADN à l’intérieur du muscle squelettique, prélevé sur des individus après une explosion d’exercice intense, transporte moins de marqueurs chimiques (du groupe des méthyles) qu’il ne le fait avant l’exercice.

Ces changements prennent place dans des portions d’ADN qui sont impliquées dans le fait de mettre « en marche » des gènes importants pour l’adaptation des muscles au sport.

Pour le dire plus généralement, les résultats apportent plus de preuves que nos génomes sont beaucoup plus dynamiques que ce qu’on pense souvent.

Les modifications épigénétiques qui « allument » ou « éteignent » des gènes peuvent être des événements incroyablement flexibles.

Ils permettent à l’ADN dans nos cellules de s’ajuster à l’environnement.

Encore une fois, il faut savoir que les gènes ne représentent que 2% (à peine) du génome humain.

Les 98,% restant d’ADN sont en réalité des INTERRUPTEURS qui contrôlent l’expression de nos gènes.

Et l’activité de ces 98% d’ADN est directement influencée par NOTRE ENVIRONNEMENT.

J’insiste là-dessus.

Ces modifications dites épigénétiques sont induites par l‘ENVIRONNEMENT au sens large : la cellule reçoit en permanence toute sortes de signaux l’informant sur son environnement, de manière à ce qu’elle se spécialise au cours du développement, ou ajuste son activité à la situation.

Ces signaux, y compris ceux liés à nos comportements :

ALIMENTATION, TABAGISME ou encore STRESS, peuvent conduire à des MODIFICATIONS DANS L’EXPRESSION DE NOS GÈNES.

C’est ainsi que manger correctement et avoir une bonne hygiène de vie prend tout son sens.

Son propre développement, ses habitudes pendant l’enfance, son alimentation depuis la naissance, les composés qu’on consomme, notre mode de vie… Sont des facteurs qui contribuent directement aux modifications épigénétiques.

On transmet à notre progéniture la façon dont nous avons vécu.

Nous sommes responsables de la santé de notre descendance, car celle-ci hérite de notre signature épigénétique. (en vérité ça semble logique.)

Nous sommes alors probablement bien plus qu’une addition de gène.

L’idée selon laquelle l’épigénétique, c’est-à-dire la manière dont est lu notre génome pourrait nous permettre d’espérer que nous sommes plus que la simple addition de nos gènes, a suscité un vif intérêt et une grande curiosité dans le public et les média.

Sommes-nous en quelque sorte capables d’échapper au caractère inéluctable de notre constitution génétique ?

Est-ce que nous mangeons, est-ce que l’air que nous respirons, et même, est-ce que les émotions que nous éprouvons peuvent influencer non seulement la manière dont nos gènes sont exprimés, mais aussi la manière dont seront exprimés demain les gènes de nos enfants et de nos petits-enfants?

La pollution chimique qui nous agresse, les ondes (téléphones, TV, radio,wifi…), la nourriture industrielle, le bruit, le manque de sommeil, le manque de mouvement et de sport sont autant de facteurs de perturbations pour l’ensemble de notre organisme.

Cette prise de conscience a été possible grâce à l’évolution extraordinaire de l’épigénétique, la science qui étudie tous les phénomènes qui viennent modifier l’expression du code génétique.

Tout ce que nous faisons et vivons, tout ce que nous mangeons et recevons, les informations, les états psycho-émotionnels, le sport, et même la méditation, bref absolument tout influence positivement ou négativement le code génétique en permanence.

De la même façon, ils existent des différences génétiques entre les individus qui prédisposent certaines personnes :

✓à prendre du muscle plus facilement que d’autres personnes

✓à perdre de la graisse plus rapidement ou à ne pas grossir et vice-versa

✓à être doué pour les sports de forces ou d’endurance

C’est la raison laquelle, si tu as été sportif dès ton plus jeune âge, que tu as vécus dans l’environnement où justement, tu as eu une facilité à te mettre au sport.

Tu auras probablement plus tard, davantage de facilité pour les entraînements physiques grâce à tes gènes.

Oui, se mettre au sport dès son plus jeune âge aide.

C’est pendant notre enfance et notre adolescence que notre corps se transforme et se développe le plus.

C’est une période assez sensible que déterminera souvent de ce qu’on pourrait être une fois à l’âge adulte.

C’est exactement la taille, on peut facilement l’influencer dès notre enfance par une alimentation saine, un sommeil de qualité suffisante et une activité physique régulière.

La phase de l’adolescence est une période dans laquelle nous sommes plus facilement influençables physiquement, mais aussi au niveau de notre attitude pour le futur.

L’éducation et de ce que nous avons été pendant notre enfance détermine souvent de ce que nous allons être demain.

Néanmoins en stimulant le corps convenablement avec les bonnes méthodes, la bonne récupération, la bonne alimentation tout le monde peut progresser, et même atteindre un haut niveau de performance alors qu’ils ou elles n’étaient pas « génétiquement » favorisées pour cela simplement, car ils ont « allumé » ou « éteint » les bons gènes.

Afin d’illustrer ce que c’est l’épigénétique.

Dans une ruche, toutes les larves d’abeilles naissent avec le même patrimoine génétique.

Lorsque celles-ci sont encore à l’état de larve, certaines d’entre elles vont manger de la gelée royale.

Celles qui ont consommé cette gelée vont devenir des reines et les autres vont devenir des ouvrières.

À la base, les abeilles naissent égales, mais une transformation va s’opérer grâce à l’alimentation !

On peut également prendre exemple sur 2 êtres humains.

Max et Tyson n’ont pas vraiment les mêmes centres d’intérêts.

Max aime faire la fête, se coucher à pas d’heure et manger de la junk food à longueur de journée.

Tyson est bien plus modéré :
il aime prendre soin de son corps, manger correctement, il est physiquement actif avec un rythme de vie plus sain.

Leur génétique à la base a beau être exactement la même, on va très vite se rendre compte que Max va développer plus de maladies, vieillir plus rapidement, peut-être grossir plus vite et perdre en vitalité.

Alors que Tyson lui, sera en pleine forme, respirera la santé avec un corps mince et musclé tout au long de sa vie.

Comment influencer positivement son ADN ?

En ayant une bonne hygiène de vie, par une alimentation saine, en apprenant à doser son stress, être suffisamment physiquement actif et vivre dans un environnement sain.

En résumé, tu as la génétique que les gens considéraient comme quelque chose de fixe.

Il faut savoir qu’en lycée, en science, on t’apprend et t’enseigne comme quoi les caractères acquis ne se transmettent pas…

Ce qui est totalement faux. Comme quoi à l’école, on ne nous apprend pas les bonnes informations. Mais ça, c’est un autre sujet…

L’épigénétique, c’est la façon la résultante entre la génétique et l’environnement.

L’environnement influence comment la génétique s’exprime mais la modifierait aussi.

Du coup, quand tu fais un gosse, tu ne fais pas que transmettre la génétique fixe que t’as eu à la naissance, mais aussi les petites modifications qu’elle a subit au cours de ta vie.

Ça expliquerait par exemple pourquoi nos ancêtres lointains seraient plus costauds que Arnold Schwarzenegger et plus rapide que Usain Bolt.

Puisque dans la période où la technologie n’existait pas encore.

Les Hommes vivaient dans des conditions plus difficiles et contraignantes.

Du coup, leurs conditions physiques étaient adaptées à cela.

Aujourd’hui comme nous vivons dans l’ère où tout est plus simple et plus accessible, nous sommes donc plus fragile, moins rapide et moins fort que nos ancêtres.

Ce qui est tout fait normal. Nous nous adaptons en fonction de notre période et notre environnement. La logique suit.

Usain Bolt, coureur le plus rapide du monde, aurait été distancé par nos ancêtres, selon un anthropologue du nom de Peter McAllister.

Les anciens aborigènes auraient devancé Usain Bolt, le champion du monde du 100m, tandis qu’une femme néandertalienne aurait écrasé Arnold Schwarzenegger en bras de fer.

Les hommes d’aujourd’hui sont les plus faibles de l’histoire et n’auraient pas été à la hauteur de nos ancêtres dans une bataille de force ou de vitesse, selon la recherche.

Peter McAllister, l’auteur de Manthropology: la science de l’homme moderne inadéquat, a décrit les hommes d’aujourd’hui comme la «cohorte la plus désolée des homo sapiens masculins à avoir jamais parcouru la planète».

Toujours selon le même chercheur, il aurait affirmé qu’avec une formation moderne, des chaussures à pointes et des pistes caoutchoutées, les chasseurs autochtones pourraient avoir atteint des vitesses de 45 km/h plus rapidement que la performance record de Bolt sur 100m aux Championnats du monde à Berlin.

Bien s’entourer pour réussir :

Maintenant qu’on sait que notre corps et même notre cerveau est grandement impacté par tout ce qui nous entoure.

Regardons autour de nous : nous sommes la moyenne des 5 personnes les plus proches de nous.

S’entourer de gens toxiques qui nous tirent vers le bas est la pire des choses si l’on souhaite réaliser nos rêves et réussir.

Pour passer à un stade supérieur….L’environnement joue un rôle énorme pour ça.

Alors tu as le choix. Adapte ton environnement si nécessaire.

Chaque détail a son importance.

Chaque détail compte tu sais ce qu’il te reste à faire.

Bruno KhmerZ

Je partage mon expérience et mes connaissances personnelles sur certains domaines comme le racisme anti-asiatique, la préparation physique & mentale. Tout ceci dans l'objectif d'aider à surmonter les difficultés de la vie du quotidien en société et y faire face. -> Mes réseaux

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